Hervé, tatoueur à Lyon Est
Différents styles de tatouages
Tatouages lettring et calligraphie
Calligraphie : il connaît un essor particulier ces dernières années.
Le tatouage lettring peut exprimer toute sorte de messages, les citations, dates de naissances, les prénoms, les noms des lieux... Porteur de messages philosophiques ou porte bonheur, on observe aussi l’engouement des parents qui tatouent le nom de leurs enfants sur leur corps. Il est la plupart du temps exécuté en lignes fines, aux caractères rappelant celui de l’écriture manuscrite.
Tatouage Tribal Maori et polynésien
Inspirés de l’art traditionnel du même nom, les motifs maoris sont uniquement encrés en noir. Les dessins les plus utilisés sont des animaux tels le requin, le lézard ou gecko, la tortue ou la raie Manta, ils sont ensuite agrémentés de lignes incurvées. La signification des symboles maoris est un art complexe, le motif est généralement conçu par le tatoueur en fonction du parcours de vie de celui qui le demande.
Tribal : exécuté à base de courbes abstraites, il est la plupart du temps de couleur noire. Il tient son origine des cultures primitives qui l’utilisaient pour marquer leur appartenance à leur clan et en signe de bravoure.
Style Old School
Tatouage Old School : tatouage figuratif, librement inspiré des motifs traditionnels encrés par les marins au 19ème siècle. On y retrouve les symboles de l’ancre, des sirènes, des marins et autres attraits du monde maritime. Il est accomplit avec des lignes simples, sans ombrage, avec des couleurs très vives. Véritable phénomène de mode ou tradition ancestrale, on entend tous les jours des termes particuliers pour définir les tatouages d’un tel ou d’une telle… Voici un tour d’horizon des principaux courants de tatouage afin d’y voir un peu plus clair.
Tatouage japonais
Tatouage japonais : tiré des estampes japonaises, les dessins sont la plupart du temps des dragons, carpes, tigres ou geisha. Leurs symboliques ayant des vertus particulières à ceux qui les vêtent, ces motifs sont en général imposants, aux tracés fins et très colorés.
Tatouage celtique
Tatouage celtique: provenant du folklore traditionnel du même nom, les lignes de ces tatouages celtiques sont fines et entrecroisées autour d’objet tels que des feuilles de chêne, de triskèles, de croix celtiques ou de créatures mythologiques.
Chicano : on le reconnaît aisément grâce à ses cranes vivement colorés et stylisés, en hommage à « el dia de los muertos » véritable hommage aux morts dans la tradition hispanique. On retrouve aussi fréquemment les thèmes des armes : poignards, révolvers, celui de la prison : chaines, larmes ou toiles d’araignées ; ainsi que des visages tristes ou des motifs sanglants. Ils tirent leur origine des gangs des favelas d’Amérique.
Tatouage est un art issue d’une longue tradition
Le tatouage a été largement pratiqué dans de nombreuses cultures à travers les époques, il était associé à un haut niveau de création artistique. La forme ancienne du tatouage est très semblable à celle du tatouage moderne. Le tatouage, comme d’autres formes d’ornements du corps, a souvent été lié à l’érotisme, aux aspects émotionnels de la psyché. Depuis plus de 5000 ans, de nombreuses civilisations utilisent le tatouage comme signe exclusif d’appartenance et d’identification.Dans de nombreuses cultures, le tatouage est aussi traditionnellement associé à la magie, aux totems dédiés aux déesses et dieux, à l’affirmation religieuse. L’histoire de tatouage a marqué toutes les civilisations.
Prenons le tatouage Inca comme exemple : il symbolise le désir de la personne tatouée à s’identifier à l’esprit de l’animal. Concrètement il se caractérise par des motifs abstraits qui sont similaires au tatouage contemporain dit « tribal ». Les images d’animaux sont d’ailleurs l’objet de tatouage le plus courant de cette époque.
Véritable source de créativité artistique et moyen d’expression légitime, le tatouage est aussi une industrie internationale évolutive enclin aux règles du marché et de la mode. Durant le vingtième siècle, cette pratique ancestrale s’est popularisée jusqu’à devenir universelle. Aujourd’hui, il est évident que les tatouages ne sont plus l’apanage des évadés de prison, motards et autres Stars du Rock. En effet, cette démarche artistique ostentatoire recense de plus en plus de fans : 10 % de la population française en serait déjà adepte.